Le terme de maintenance fait référence à toutes les opérations de correction, de modification et / ou d’évolution d’un logiciel.
Souscrire un contrat de maintenance pour votre ERP est essentiel pour assurer la longévité et la fonctionnalité de votre outil informatique. Étroitement liés, les contrats de maintenance et de licence du logiciel présentent l’ensemble des modalités d’installation et d’utilisation du programme. Celles-ci sont définies par l’éditeur.
La plupart du temps, les éditeurs émettent un contrat standard, spécifique à leur logiciel et à leurs pratiques. Mais standard ne veut pas dire anodin, ni non-négociable. Sachez qu’il est possible de revoir certains termes du contrat.
On distingue quatre opérations de maintenance des logiciels ERP.
Il est déconseillé d’utiliser un programme sans contrat de maintenance corrective et préventive : à tout moment, vous pouvez faire face à un dysfonctionnement ou à une anomalie sans pouvoir y remédier.
Si le logiciel visé s’utilise pour des prestations essentielles et / ou sensibles, il est d’autant plus judicieux d’opter pour un contrat de maintenance, afin de garantir la sécurité de vos activités.
L’éditeur fournit d’office des maintenances correctives, si la version du logiciel mise en place est assez récente. Par contre, si celle-ci s’avère trop ancienne, l’éditeur peut les refuser ou demander au client de migrer vers une version plus actuelle. Il est donc important de contrôler l’étendue des prestations de maintenance corrective, proposée par l’éditeur, pour anticiper au mieux les éventuelles migrations.
La maintenance peut être faite par l’éditeur du logiciel (le cas le plus fréquent) ou l’intégrateur, ou encore par les deux à la fois.
Si l’éditeur n’est pas le seul à proposer des opérations de maintenance sur son logiciel, le client peut alors choisir entre la maintenance éditeur (intégrée au contrat de licence) et la tierce maintenance. Si cette dernière est précisée dans un contrat indépendant, elle est pourtant bien référencée par l’éditeur.
Attention, toutefois, il convient de vérifier dans les clauses du contrat d’utilisation du logiciel que vous pouvez faire appel à une tierce maintenance. En effet, comme le prévoit l’article L.122-6-1 du Code de la propriété intellectuelle, l’éditeur peut limiter le droit de correction sur son programme.