L’acronyme POC désigne le proof of concept (POC), que l’on pourrait traduire par preuve de concept. C’est un jeu d’essai qui permet de valider la capacité d’un prestataire à honorer la commande d’un client.
Avant de démarrer un projet, il s’agit de créer une maquette pour s’assurer de ce qui va pouvoir être mis en place. Ainsi, le POC donne de la crédibilité : l’éditeur peut vous montrer qu’il a bien les connaissances et les ressources nécessaires pour mener le projet à bien.
Pas seulement là pour rassurer sur l’expertise du prestataire, la preuve de concept est l’occasion de valider les aspects techniques et fonctionnels du projet.
Pour créer un proof of concept, il faut modéliser un scénario, généralement issu d’une situation métier. L’éditeur de logiciel est alors l’architecte qui définit ce qui va se passer chez vous avec l’outil.
En somme, à partir d’un cas client concret, il définit les actions que l’outil doit permettre d’effectuer. Les actions adéquates sont modélisées : elles doivent prendre forme pour prouver que la solution peut être personnalisée et adaptée au contexte client.
Le POC peut avoir lieu avant une vente ou lors de la signature du contrat.
Si le POC est un élément clé de la mise en place d’un ERP, c’est notamment parce qu’il permet d’identifier les risques en amont dans le processus. Si le moindre problème surgit, si le POC n’est pas validé, il reste possible de faire évoluer le projet ou d’éviter de le lancer.
Le budget n’est finalement pas suffisant ? Le POC le montre et vous permet de rectifier le tir. Trop de fonctionnalités ne peuvent être personnalisées et adaptées à vos besoins ? Vous pouvez encore faire marche arrière.
En bref, le POC ne sert pas uniquement à mettre en avant les problèmes : il certifie les termes du contrat et valide la réalisation du projet.