Choisir un nouvel ERP, c’est un peu comme se préparer à l’achat d’une maison : par crainte de faire une erreur, on cherche à prendre une décision absolument raisonnée et raisonnable, fondée sur des arguments objectifs et chiffrés. On établit une liste de critères, avec des « pour » et des « contre », on essaye de tout maîtriser en quantifiant la moindre chose. Mais, face à plusieurs solutions de gestion plus ou moins équivalentes, comment se décider ? Choisir un ERP (comme une maison) nécessite, à un moment ou à un autre, de se jeter à l’eau.
Comment choisir un ERP ? |
Consulter maintenant | ||
Le choix d’un ERP engage 100 % des collaborateurs de votre entreprise. Et, plus les individus sont nombreux, plus il est difficile de prendre une décision commune : quel que soit le modèle décisionnel de l’entreprise – hiérarchisé ou collaboratif – la peur du choix existe toujours. Et pour cause ! Si les arguments de M. Bertrand ont seul conduits au choix de l’ERP, est-ce que le plus petit dysfonctionnement ne risque pas de lui être reproché ?
De fait, pas de décision de cette ampleur sans dilution de la responsabilité. On va donc confier le travail à une équipe projet, rassemblant les utilisateurs principaux, et lui demander d’adopter une démarche scientifique, à savoir :
Et, à la fin, il suffira de cliquer sur un bouton dans le tableau Excel pour obtenir la réponse : « Vous devez choisir l’ERP X ». Dont acte.
À lire aussi : Perdez-vous trop de temps sur le cahier des charges du déploiement de votre ERP ?C’est bien simple : on veut faire un choix rationnel. On ne choisit pas un ERP comme on tombe amoureux, pas question de vivre d’amour et d’eau fraîche ! Non, ce doit être un choix de raison, argumenté, scientifiquement prouvé. Or, il y a un temps pour les raisonnements scientifiques… et un temps pour les décisions humaines.
Mais, au final, toutes ces précautions ne rendront pas forcément la décision plus facile à prendre. Car un choix parfaitement rationnel est aussi, souvent, un choix impossible.
Problème :
Question :
La solution ? Elle consiste à mettre un peu de côté les cahiers des charges, calculs et autres arguments raisonnés... pour laisser plus de place à l’aspect humain. Voyez-le comme l’apprentissage d’une langue étrangère : passer sa journée dans les bouquins et les dictionnaires, c’est bien. Mais si vous voulez vraiment maîtriser cette langue, il va falloir sortir la tête des livres et aller parler aux locuteurs et prendre plaisir à échanger avec eux.
Il en va de même pour l’ERP. Oubliez un temps les grilles et les notes. Et interrogez-vous : Quel est le logiciel de gestion que vous aurez réellement envie d’utiliser au quotidien ? Quel est l’outil qui vous fait vraiment plaisir ? Vos collaborateurs vont passer plusieurs heures par jour sur cet ERP, alors ils ont tout intérêt à être heureux lorsqu’ils l’utilisent.
Sans parler du fait qu’un logiciel, c’est aussi un éditeur / intégrateur. Donc des gens, en chair et en os. Comment se sont déroulés vos échanges avec eux ? Vous êtes-vous senti écouté ? Qui semble comprendre mieux votre métier et ses particularités ? Avec qui avez-vous envie de travailler ?
Témoignage client : Akuiteo, un ERP évolutif et une équipe à l'écoute.
Enfin : partagez-vous une vision commune avec votre éditeur / intégrateur ? Avez-vous des aspirations qui vont dans le même sens ? Avant de prendre une décision qui vous engage sur le long terme, assurez-vous au moins de rouler dans la même direction.
Choisissez votre ERP en ne vous contentant pas de caractéristiques prisonnières de grilles et de tableaux. Utilisez votre cahier des charges à bon escient puis laissez sa place à l’aspect humain, car c’est lui qui constitue le petit plus qui vous permettra de prendre une décision éclairée. Le meilleur ERP est avant tout celui avec lequel vous avez le plus envie de travailler !