Dans l’entreprise, il y a différents utilisateurs de l’ERP : ceux qui saisissent les chiffres… et ceux qui les font parler, qui en tirent des informations stratégiques pour vous aider à prendre les bonnes décisions. Ces magiciens des données, capables de faire chanter les statistiques, ce sont les contrôleurs de gestion. Vous le savez. Mais vous êtes-vous déjà demandé pourquoi ils aiment tant leur logiciel de gestion ? Revenons sur les bénéfices de l’ERP pour les contrôleurs de gestion !
1/ L’ERP centralise les données
Des données, il y en a de multiples, partout, et de toute nature. Quand on veut obtenir une information précise, il faut les croiser. Pour calculer une rentabilité par affaire, par exemple ? Il s’agit de recouper les revenus générés par le projet, le temps passé dessus, les achats nécessaires pour le mener à bien, et l’éventuel recours à la sous-traitance...
Le processus de collecte est donc primordial pour le contrôleur de gestion, qui trouve son compte dans la capacité de l’ERP à centraliser les données en un point unique.
2/ L’ERP règle la douloureuse question des restes à faire
Demandez à un contrôleur de gestion qu’il vous raconte son pire cauchemar : il pourrait bien vous parler des restes à faire ! Seuls les opérationnels sont à même de les estimer correctement, ce qui rend la collecte de ces données délicate pour un contrôleur de gestion.
Grâce à l’ERP, les collaborateurs et les chefs de projet peuvent renseigner et centraliser les restes à faire sans que le contrôleur de gestion n’ait besoin de quémander à gauche, à droite. Et sans qu’il ne s’arrache les cheveux parce qu’il manque une information !
Savoir ce que l’on facture au client, c’est facile. À condition d’être bien organisé et d’avoir budgété avec soin. Mais anticiper les frais, c’est une autre histoire : impossible de les prédire en amont ! Plus d’un contrôleur de gestion s’y est cassé les dents. Mais, en centralisant l’ensemble des informations, frais compris, un ERP permet d’y voir plus clair !
3/ L’ERP vaut bien Excel (et plus encore)
Excel est généralement l’outil favori du contrôleur de gestion, pour une raison très simple : il peut y croiser les données dans tous les sens pour les faire parler. C’est donc la première chose qu’il exige d’un ERP : des croisements, toujours des croisements – entre rentabilité des projets et chefs de projets, taux d’occupation, équipes, agences…
Un bon logiciel de gestion permet de le faire sans même avoir à (re)toucher à Excel, si ce n’est pour mettre en forme ces données en vue d’une présentation.
À lire : Cabinets de conseil, et si Excel vous faisait le coup de la panne ?
4/ L’ERP permet de manipuler les données à volonté
Le contrôleur de gestion veut pouvoir produire des tableaux de bord mensuels avec comptabilité incluse ? Il souhaite chercher et croiser les données en mode « exploration » pour trouver des corrélations entre différents éléments ? Aucun problème : l’ERP lui permet de manipuler les informations à sa guise, en fonction de ses exigences, de ses besoins et des axes analytiques désirés.
En bref ? L’ERP est l’outil numéro un du contrôleur de gestion. Lors du choix du logiciel, il est donc essentiel d’être exigeant en matière de collecte et de manipulation des données. Sans oublier d’aller vers toujours plus de prédictif et moins de gestion à date. Une telle aspiration a besoin d’un socle. Et ce socle, c’est l’ERP !