Pilotage d'entreprise

Comment améliorer la rentabilité de votre société de services ?

La gestion d’entreprise, cette aventure dont vous êtes le héros… ou plutôt, le pilote !

À l’image de l’Enterprise dans Star Trek, votre société de services est un immense vaisseau, avec son équipage, ses tableaux de bord, ses pannes et ses potentielles collisions.

Prendre les commandes de votre entreprise implique de grandes responsabilités : améliorer sa rentabilité, établir sa gestion prévisionnelle, déléguer son optimisation à des experts ou analyser ses performances pour l’emmener encore plus loin… Et comme tout pilote qui se respecte, il vous faut d’abord comprendre le fonctionnement de votre société afin de tout mettre en œuvre pour atteindre les cieux que vous visez.

En effet, vouloir décoller sans itinéraire et sans carte ne vous mènera nulle part si ce n’est dans une galaxie lointaine, très lointaine.

Pour vous aider, nous vous avons concocté le guide ultime du pilotage d’entreprise.

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Paré(e)s au décollage ?

Piloter son entreprise

Lorsque vous élaborez votre stratégie d’entreprise, il est fondamental de définir vos objectifs à court, moyen et long terme, ainsi que tous les moyens à déployer pour y parvenir. Afin d’atteindre ces objectifs fixés, il vous faut suivre l’évolution de votre activité dans le temps et anticiper différents scénarios potentiels.

C’est ce que l’on appelle le pilotage stratégique d’entreprise, véritable facteur de succès pour votre activité. En d’autres termes, il s’agit de concrétiser la stratégie que vous avez établie et de la faire évoluer si le contexte le nécessite.

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Qu'est-ce que le pilotage d'entreprise ?

Le pilotage d’entreprise désigne donc le suivi continu des performances de votre société. Il vous permet, selon les évolutions observées, de revoir certaines composantes de votre entreprise ou de remettre en question sa chaîne de valeur. L’idée est aussi de revoir vos ambitions en fonction :

  • des évolutions internes à la structure ;

  • des évolutions relatives au marché.

 

Ce pilotage sert ainsi à identifier les ajustements nécessaires pour le bon développement de l’entreprise : re-structurer une équipe, changer de stratégie commerciale...

Pour suivre toutes vos performances, des tableaux de bord précis et des indicateurs clés sont nécessaires. Mais ils ne suffisent pas ! En effet, cela implique également de considérer l’organisation mise en place pour créer de la valeur et maximiser vos performances.

Comment piloter son entreprise ?

À chaque chef d’entreprise son style de pilotage : il n’existe pas une seule et bonne manière de diriger et de suivre les performances de son entreprise. Néanmoins, l’utilisation de tableaux de bord est le dénominateur commun de tous les pilotes qui réussissent.

Pour suivre les performances clés de votre activité, il s’agit évidemment de bien construire vos dashboards mais aussi de savoir anticiper, comprendre et parfois vous détacher des chiffres afin de vous connecter à la réalité de vos équipes. Le processus de création des tableaux de bord doit donc impliquer les métiers qui en seront eux-mêmes utilisateurs.

Selon cette logique d’alignement opérationnel, les financiers doivent connaître les différents jobs de l’entreprise et travailler avec chacun d’eux. L’idée est de constituer des dashboards cohérents et bien construits ! Gardez à l’esprit que le tableau de bord doit être un outil qui a du sens, qui regroupe des informations utiles et complètes.

Plusieurs axes sont à suivre impérativement pour un pilotage d’entreprise optimal.

  • > Les performances : financière, organisationnelle, commerciale ou de responsabilité sociétale de l’entreprise.
  • > Les anomalies : comme les hausses ou les baisses de performances, dont il est judicieux de trouver la cause.

À partir des informations recueillies et analysées grâce aux tableaux de bord, il s’agit de :

  1. Définir plusieurs scénarios et plusieurs actions possibles, puis les éprouver.
  2. Mettre en place les actions stratégiques les plus appropriées.
  3. Garder un historique de chaque plan d’action afin de trouver plus facilement une solution en cas de problème similaire à l’avenir.
 

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La rentabilité d'entreprise :
comment y parvenir ?

Le calcul de la rentabilité

En théorie, la rentabilité d'entreprise représente le ratio entre le chiffre d’affaires d’une société et les sommes investies pour parvenir à ce résultat. On peut aussi parler du seuil de rentabilité, c’est-à-dire le montant de chiffre d’affaires que vous devez réaliser afin de faire face à l’intégralité de vos charges. Mais quels sont les autres indicateurs de performance et ratios à considérer pour évaluer la rentabilité de votre entreprise ?

  • La rentabilité économique et la rentabilité financière, au travers du taux de rentabilité économique (ROA) : autrement dit, la capacité de votre entreprise à produire des résultats en tenant compte de la globalité de vos acquis (capitaux propres, capitaux d’endettement).

  • Le taux de rentabilité financière (ROE) : il indique si votre entreprise est capable de générer de la rentabilité avec seulement ses fonds propres – mais ce deuxième indicateur est plus intéressant pour vos actionnaires.

  • La marge brute : soit la rentabilité commerciale de votre entreprise. Elle exprime la différence entre le prix de vente et le coût de revient.

  • L’excédent brut d’exploitation (EBE) : un ratio très important dans l’analyse de votre activité. Il est à comparer avec d’autres indicateurs comme les capitaux investis pour déterminer la rentabilité d’un investissement.

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Dans la pratique, il existe encore plus de solutions pour calculer la rentabilité de votre entreprise, notamment via...

  • Votre business model, qui engage vos clients à long terme et assure votre rentabilité.

  • Votre part de CA récurrent : avec la visibilité sur l’ancienneté, donc la rentabilité et la capacité à générer des revenus. Plus l’entreprise est ancienne, meilleure est sa capacité à prévoir et piloter son activité...

  • Le ratio CA / collaborateur : plus votre société génère de revenus, plus elle peut investir en R&D et devenir encore plus rentable !

  • La rentabilité par projet : afin de savoir lesquels de vos projets rapportent le plus d’argent, ceux qui vous rapportent le moins et ceux qui vous en font perdre.

Le rôle du DAF

Le rôle du service financier est tout d’abord de déterminer les actions nécessaires pour que votre entreprise trouve l’équilibre. Il doit assurer et vérifier la solvabilité de l'entreprise, évaluer sa capacité à rembourser ses dettes financières et ses emprunts à court, moyen et long terme.

Au sein du service financier, le directeur administratif et financier (ou DAF) est garant de la sécurité financière de l’entreprise. Ses missions ?

  • Contrôler la bonne gestion de la trésorerie de l’entreprise.

  • Analyser et anticiper le développement stratégique de l’entreprise.

  • S’assurer de sa santé financière de l’entreprise – vérifier sa rentabilité et sa solvabilité.

  • Mesurer la rentabilité de l’entreprise et trouver les moyens de l’améliorer.

  • Représenter l’entreprise lors des négociations bancaires ou avec les administrations.

Parce qu’il travaille en étroite collaboration avec la direction, le DAF doit garder une vision globale de l’entreprise : enjeux métiers, enjeux commerciaux, acquisitions…

En effet, il fait en général partie des décisionnaires clés d’une activité. C’est pourquoi sa profession nécessite un vrai besoin de suivi de la performance pour piloter plus finement et plus efficacement les opérations dont il est chargé.

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Les règles d’une bonne gestion des entreprises de services

On peut identifier plusieurs règles de bonne gestion d’une société de services organisée par affaires. Des règles qui comprennent notamment la gestion des collaborateurs, la gestion commerciale, la gestion opérationnelle, la gestion budgétaire ou encore la mise en place d’une gestion collaborative. 

Gestion de trésorerie : les erreurs à éviter

En matière de gestion de trésorerie, même les pilotes les plus aguerris font face à de terribles écueils. Parce que la gestion de vos finances dépend de nombreux paramètres, elle impacte directement la santé de votre entreprise en cas de pépin. 

Pour vous aider, nous avons listé les principales erreurs à éviter afin de conserver une trésorerie saine et stable !

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  1. Négliger le suivi quotidien de votre trésorerie.

  2. Ne pas faire de prévisions financières.

  3. Tolérer les retards ou les annulations de paiement.

  4. Confondre CA et rentabilité.

  5. Sous-estimer vos besoins en fonds de roulement.

  6. Ne pas utiliser les bons outils de pilotage pour suivre votre trésorerie.

  7. Oublier de mettre à jour votre plan de trésorerie.

  8. Ne pas prévoir d’épargne en cas d'imprévu.

 

 

25 % des défaillances d'entreprises sont dues à une mauvaise gestion de trésorerie. Alors, vous l’aurez compris : gérer sa trésorerie nécessite de la rigueur et une vision agile à moyen et long terme. 

Il est donc important de bien vous équiper d’un ERP pour les sociétés de services qui facilite le pilotage, la gestion et le suivi de vos finances !

Les bonnes pratiques de gestion prévisionnelle

Aujourd’hui, la gestion prévisionnelle est au cœur des préoccupations des DAF. Et pour cause, grâce à la mise en place d’outils appropriés, elle permet de mieux appréhender le futur de l’entreprise… Voici quelques bons réflexes à avoir pour une gestion prévisionnelle optimale !

  1. Faire des prévisions régulières (ou glissantes) : plutôt que de décider des budgets en fin d’exercice, on prend des décisions à plus court terme afin de pouvoir débloquer des budgets à tout moment, en accord avec la réalité. 
  2. Intégrer des figures opérationnelles dans les décisions budgétaires : qu’il s’agisse des prévisions ou des forecasts, il est judicieux d’impliquer les principaux concernés pour être en lien avec les réalités et besoins du terrain. 
  3. Observer et analyser le marché : repérez les bonnes pratiques de vos concurrents, leur stratégie… le tout pour vous inspirer !
  4. Bien s’équiper pour ne pas être dépassé : sans les bons outils, vous n’aurez pas les bons résultats. Enfin, pas ceux escomptés, en tout cas…

La reprévision et le rolling forecast dans les sociétés de service

Le terme de rolling forecast (ou reprévision, ré-estimation budgétaire) désigne un type de prévision financière glissant sur une période définie. Basé sur des données et des événements récents, le rolling forecast donne une meilleure idée de la réalité du moment. 

Ainsi, il vous permet d’améliorer vos prévisions budgétaires et vos prises de décisions, et de répondre à la complexification du pilotage d’entreprise. En effet, contrairement à un budget prévisionnel fixe, la durée couverte par votre démarche prévisionnelle reste la même mais s’opère sur des périodes glissantes tout au long de l’année. 

Le rolling forecast est devenu essentiel pour les directions financières et comptables, notamment pour :

  • dégager des budgets cohérents pour chaque service ;

  • visualiser plus précisément l’état de la performance financière de l’entreprise ;

  • prendre des décisions d’ordre financier ;

  • anticiper la façon dont un projet ou un exercice comptable va se terminer.

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L’importance du traitement et de la facturation d’une commande

Beaucoup d’entreprises de services proposent des devis. Pourtant, peu d’entre elles connaissent la recette parfaite d’une proposition client réussie !

Résultat : il arrive parfois que le traitement et la facturation de vos commandes soient, comme qui dirait… rocambolesques. 
Lors de la facturation client, certains éléments doivent attirer toute votre attention : 

  • la prise de besoin, afin de s’assurer de la demande du client, de ce pourquoi il fait appel à vous ;

  • le chiffrage  – plus précis seront les prix proposés, plus rapide sera le traitement de la commande ;

  • la proposition commerciale : concrètement, comment pouvez-vous aider votre client ? Par quelles prestations ?

Si le devis client est complet, bien renseigné avec une version unique et claire, vous pourrez avoir l’esprit tranquille. En revanche, un devis incomplet et comportant des erreurs peut compliquer la réalisation de la prestation, la relation client ou même la faisabilité du projet et sa rentabilité. C’est ici qu’un logiciel ERP peut vous aider…

En général, les sociétés de services disposent de plusieurs outils :  un logiciel de gestion de ventes, un logiciel de planification, voire un autre pour le suivi des temps ou la saisie des factures… ce qui est plutôt complexe et chronophage, n’est ce pas ? 

L’utilisation de trop de systèmes différents augmente le risque d’oublis et d’erreurs au sein de vos documents officiels, dont les devis, les bons de commande et les factures. Il est donc préférable de miser sur un seul logiciel, fiable et complet, qui centralise tout au même endroit. Ça représente un véritable gain de temps, mais surtout d’énergie !

Comment éviter les impayés client ?

Un retard qui se transforme finalement en annulation... ça vous dit quelque chose ? Pour éviter les impayés client et que tout se passe bien, quelques bonnes pratiques peuvent faire la différence. Par exemple ?

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  1. Mettre en place des conditions générales de vente (CGV), qui définissent les droits et les devoirs du client. Elles peuvent être utiles en cas de litige.
  2. Communiquer sur les conditions de paiement pour que votre client adhère pleinement aux conditions, comme le montant ou la nature des acomptes à verser. 
  3. Contrôler la solvabilité de vos clients, notamment si un nouveau client vous demande des paiements à crédit.
  4. Bien gérer la facturation client grâce à un seul et même outil pour les devis et la facturation, ce qui permet d’avoir un suivi régulier. 
  5. Demander un accusé de réception de la facture client histoire de limiter les risques de conflit. Aussi appelé attestation de service fait ou bon de livraison, ce document précède la facture et la rend incontestable.

Comment décider de sa stratégie de recouvrement ?

En quelques mots, le défi d’une stratégie de recouvrement réside dans le fait de récupérer les créances de ses clients tout en réduisant les délais de paiement. Pour ce faire, il vous faut, en tant qu’entreprise créancière, surveiller l’encours d’un client et mettre en place une stratégie de recouvrement équilibrée ! Le but n’est pas de vous lancer dans un bras de fer…

Une bonne stratégie de recouvrement implique d’optimiser le recouvrement des créances en amont de l’échéance, c’est-à-dire avant même que soient constatés les impayés. Cela passe alors par des prises de références des entreprises avec lesquelles des contrats sont en cours, pour anticiper d’éventuelles difficultés et éviter la pratique du recouvrement.

Si besoin, il ne faut pas hésiter à avoir recours au recouvrement graduel, qui consiste à anticiper les retards de paiement et faire des relances préventives afin d’alerter un client. « Attention, votre facture arrive à échéance d’ici quelques jours… »

Enfin, le service de recouvrement peut être internalisé ou externalisé : à vous de choisir !

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Le pilotage analytique et la construction d’un tableau de bord

Si les tableaux de bord sont surtout utiles à la comptabilité, ils servent à l’origine au pilotage global de l’entreprise. Aussi, pour un pilotage stratégique et efficace, il convient de vous focaliser  sur les bons axes analytiques.

Les astuces pour améliorer son tableau de bord

Tout l’enjeu de l’amélioration d’un tableau de bord réside dans le fait d’y regrouper des données de natures très différentes : quantitatives / qualitatives, comptables / extra-comptables, projections, etc. Quelques bonnes pratiques sont donc de mise pour construire un tableau de bord clair et efficace.

  1. Mesurer la performance pour la booster : les indicateurs du tableau de bord doivent permettre de faciliter la prise de décision. C’est pourquoi il convient de ne choisir que les plus pertinents !

  2. Analyser les tendances et anticiper le futur : ici, il s’agit de comprendre la progression de l’entreprise de ses débuts jusqu’à sa situation actuelle, à l’instant T. 

  3. Capter l’information au premier coup d'œil : privilégiez des graphiques faciles à visualiser et compréhensibles de tous. 

  4. Décliner le tableau de bord selon les domaines de responsabilité : les informations seront partagées à toutes les équipes et tous les niveaux hiérarchiques.

  5. Rendre le tableau de bord évolutif : c’est-à-dire le faire correspondre aux préoccupations du moment et aux leviers d’action envisageables.

La mise en perspective des données grâce au drill down

Le drill down (« approfondissement ») désigne le fait de creuser une donnée en profondeur et de la décomposer pour mieux en comprendre l’essence. Le but ? Prendre les meilleures décisions stratégiques.  

En pilotage analytique, on distingue l’analyse macro de l’analyse micro. La première consiste à traiter des données figées sur un document donné, tandis que la seconde consiste à analyser des informations en profondeur, comme au microscope.

Le drill down s’apparente donc à l’analyse micro. Avec cette méthode, on peut zoomer sur une donnée en particulier et procéder à une analyse bien plus fine qu’en macro, dont la data traduit des résultats bruts, globaux, parfois évasifs. Ce process rend la gestion financière plus précise et permet à un responsable de mieux comprendre et expliquer un pourcentage de vente, déceler des failles et justifier un résultat. 

En outre, le data drilling facilite la mise en perspective des données et des résultats d’analyse. Chaque responsable peut alors donner un cap, fixer des objectifs de résultats affinés et parfaitement atteignables à court, moyen et long terme.

La gestion automatique du cut-off en comptabilité

En comptabilité, le cut-off (« coupure ») désigne une procédure de contrôle. Lors de l’arrêt d’un exercice comptable, le comptable se doit de rattacher toutes les opérations dont l'exécution est proche de la date de clôture à l’exercice correspondant. 

Par la suite, un auditeur se charge de veiller à ce que chaque exercice ait été bien séparé. On parle ici de test de cut-off. Cette procédure est engagée tous les semestres ou, au mieux, tous les trimestres, et fait partie intégrante du pilotage quotidien de l’entreprise.

Elle est indispensable pour les sociétés de services : elle permet d’évaluer les écarts entre les éléments réalisés et les éléments facturés, qu’il s’agisse de FAE (factures à établir) ou de PCA (produits constatés d’avance).

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Êtes-vous prêt(e)s à prendre les commandes de votre entreprise ? À viser les étoiles voire d’autres galaxies ?  Pour assurer le pilotage de votre société de services, équipez-vous d’un logiciel ERP et gardez le bon cap !

L’ERP Akuiteo propose de nombreux modules afin de vous offrir une vision globale et en temps réel de votre progression : une vue collaborateurs, un planning comptabilité, un suivi de votre trésorerie ou encore une partie dédiée à la facturation et à la gestion des contrats client… Complet, simple d’utilisation et entièrement automatisé, il vous permet d’impliquer tout votre équipage pour un périple en toute sérénité.

 

 

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